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Michael J Mehlbauer et Henry Greenwell

 

Résumé :
Cette étude présente les résultats d'un traitement de couverture des racines au moyen d'un lambeau de positionnement coronaire et d'une allogreffe à base de matrice dermique acellulaire. Le protocole suivi est identique à celui d'une précédente étude conduite par l'Université afin de déterminer si les résultats sont transposables dans le cadre d'une pratique libérale.

Une couverture complète des racines a été obtenue pour la plupart des défauts. L'usage d'une allogreffe à base de matrice dermique acellulaire a évité la morbidité postopératoire associée à la récolte du tissu conjonctif palatal. La disponibilité illimitée des allogreffes permet de réaliser une couverture des racines sur plusieurs sites au moyen de lambeaux étendus, ce qui s'avère une procédure pratique et prévisible dans de tels cas. 

 

© Compendium 2005;26:727-733.

Lewis C. Cummings, Wayne B. Kaldahl et Edward P. Allen

 

Contexte :
Le succès clinique de la couverture des racines au moyen de tissu conjonctif (CT) autogène ou d’une matrice dermique acellulaire (MDA) est bien documenté. En revanche, des résultats histologiques limités ont été consignés sur les greffes de CT et une étude de cas portant sur un groupe humain a été publiée pour documenter une greffe MDA. Le but de cette étude est de documenter les résultats histologiques des greffes CT, greffes MDA et lambeaux d'avancement coronaire (CAF) pour le recouvrement de racines dénudées chez l'humain.

 

Aucune complication ni infection n'a été observée au cours de l'expérience. Les examens histologiques après 2 et 4 semaines ont révélé la formation immature de tissus mous autour de tous les implants et peu d'interaction épithéliale avec la surface des implants dans la mesure où l'épithélium ne s'était pas régénéré à la surface des implants après 2 semaines. Aucune relation évidente entre l'épithélium et l'implant n'a pu être observée après 4 semaines. Les échantillons de 8 semaines ont révélé des tissus épithéliaux et des tissus mous plus matures. Dans ces échantillons, l'épithélium s'était entièrement régénéré et les tissus mous présentaient du collagène plus mature et organisé. Dans les échantillons de contrôle, on a pu observer une décroissance régulière de l'interface implant-tissus mous par l'épithélium et la formation d'un sillon profond autour du col de l'implant. Ce sillon s'étendait jusqu'à la surface osseuse et il n'y avait que peu ou pas d'interaction directe des tissus mous ni d'intégration aux surfaces de contrôle. Les implants usinés au laser examinés après 8 semaines indiquaient un modèle différent d'interaction tissulaire. L'épithélium avait également produit un sillon au niveau du dessus des cols de ces implants. Cependant, dans la plupart des cas, le sillon ne descendait pas jusqu'à la surface osseuse mais s'arrêtait à une bande de tissus large de 300 à 700 µm qui était fixée à la base du col à surface microtexturée. Bien que la microtexture au laser s'étende jusqu'au sommet du col, la fixation de tissus mous ne s'est formée qu'au niveau de la partie inférieure du col de l'implant, où un « coin » stable de tissus mous était fixé à la fois au col de l'implant et à la surface osseuse. Cette organisation du sillon, de l'attache épithéliale et de l’attache des tissus mous était similaire à l'organisation structurelle de la « largeur biologique » qui a déjà été observée autour de dents et parfois autour d'implants.
Cette étude a porté sur quatre patients pour lesquels l'extraction de trois dents ou plus était déjà planifiée à titre de traitement. Trois dents ont été sélectionnées chez chaque patient, puis désignées au hasard pour recevoir soit le greffon CT ou MDA sous un lambeau d'avancement coronaire (tests), soit un lambeau d'avancement coronaire seulement (témoin). Six mois après l'opération, des extractions en bloc ont été effectuées et les dents ont été traitées aux fins d'évaluation histologique par hématoxyline-éosine et coloration de Verhoeff.

 

Résultats :
Histologiquement, les greffons CT et SMA se sont bien incorporés aux tissus receveurs. La présence de nouveaux fibroblastes, de vascularisations et de collagène a été constatée sur l'ensemble de la MDA, tandis qu'une rétention des fibres élastiques transplantées était apparente. Aucun effet sur la kératinisation ou sur l'organisation du tissu conjonctif de la muqueuse alvéolaire sous-jacente n'était visible sur chacun des greffons. Pour les deux matériaux, des zones de dépôt cémentaire étaient présentes à l'intérieur des incisions radiculaires, l'os alvéolaire était pratiquement intact et les attachements à la surface des racines étaient similaires.

 

Conclusion : Bien que CT et MDA présentent de légères différences à l'examen histologique, tous deux peuvent être utilisés avec succès pour le recouvrement de racines dénudées, avec des attachements similaires et sans effet néfaste pour la guérison.

 

© J Periodontol 2005; 76: 178-186.

Sonia M. Luczyszyn, DDS, MS, Vula Papalexiou, DDS, MS, Arthur B. Novaes Jr., DDS, MS, DSc, Marcio F. M. Grisi, DDS, MS, DSc, Sergio L. S. Souza, DDS, MS, DSc et Mario Taba Jr., DDS, MS, DSc

 

Cette étude avait pour objectif d'évaluer le rôle, dans la régénération osseuse, du greffon à base de matrice dermique acellulaire (ADMG) agissant comme une membrane, associé à une hydroxyapatite résorbable (RHA), afin de prévenir les malformations de la crête consécutives à une extraction dentaire. Quinze patients présentant au moins 2 dents uniradiculaires non contiguës indiquées pour une extraction ont été sélectionnés. Dans le groupe I, les alvéoles d'extraction ont été recouvertes par l'ADMG seul, tandis que dans le groupe II, les alvéoles ont été comblées au RHA avant la pose de l'ADMG.

 

6 mois plus tard, des interventions de rentrée et des biopsies ont été pratiquées. Bien que l'épaisseur de crête ait été préservée dans les deux groupes, les moyennes ont été significativement plus élevées (P <0,05) pour le groupe II que pour le groupe I (6,8 ± 1,26 contre 5,53 ± 1,06). L'analyse histologique a mis en évidence une petite formation osseuse sur certains échantillons de groupe II, sur lesquels ont a systématiquement constaté la présence d'un tissu conjonctif fibreux fortement vascularisé à la périphérie des particules.

 

Ces résultats permettent de conclure que l'ADMG possède la propriété de préserver l'épaisseur de la crête et que l'utilisation additionnelle de RHA favorise la préservation des crêtes, tout en contribuant à accroître la largeur des tissus kératinisés. 

 

© Implant Dent 2005 ; 14 : 176-184

Terrence J. Griffin, DMD, Wai S. Cheung, DDS, MS et Hiroshi Hirayama, DDS, DMD, MS

 

L'utilisation d'une matrice dermique acellulaire pour corriger les défauts des tissus mous et durs impliquant des implants est décrite dans trois études de cas. Y sont présentées la correction d'une malformation de la crête causée par une fracture radiculaire, la submersion d'un implant existant et la correction des défauts de récession autour des dents adjacentes, ainsi que la préservation de la crête en vue de la pose d'implant.

 

L'utilisation de la matrice dermique acellulaire a permis d'éviter le recours à un second site chirurgical réservé au matériau des donneurs, ainsi que les possibles complications post-opératoires qui en découlent. Elle a également amélioré le confort des patients et leur satisfaction vis-à-vis de la procédure. Les trois cas ont montré des résultats fonctionnels et esthétiques excellents, tant du point de vue des patients que des professionnels impliqués dans cette thérapie. 

 

© Int J Periodontics Restorative Dent 2004;24:352-361

Raquel R.M. Barros, Arthur B. Novaes Jr., Márcio F.M. Grisi, Sérgio L.S. Souza, Mário Taba Jr., et Daniela B. Palioto

 

Contexte :
La greffe de matrice dermique acellulaire (ADMG) est aujourd'hui largement employée en chirurgie parodontale comme substitut à la greffe de tissus conjonctifs sous-épithéliaux (SCTG). Ces greffes présentent des différences dans le processus de guérison en raison de leurs structures cellulaires et vasculaires distinctes.

 

La technique chirurgicale développée à l'origine pour l'autogreffe peut donc s'avérer inadaptée à l'allogreffe. Cette étude compare les résultats cliniques des deux techniques chirurgicales, l'une dite « classique » et une procédure modifiée, pour le traitement par greffe ADMG de récessions gingivales localisées.

 

Aucune complication ni infection n'a été observée au cours de l'expérience. Les examens histologiques après 2 et 4 semaines ont révélé la formation immature de tissus mous autour de tous les implants et peu d'interaction épithéliale avec la surface des implants dans la mesure où l'épithélium ne s'était pas régénéré à la surface des implants après 2 semaines. Aucune relation évidente entre l'épithélium et l'implant n'a pu être observée après 4 semaines. Les échantillons de 8 semaines ont révélé des tissus épithéliaux et des tissus mous plus matures. Dans ces échantillons, l'épithélium s'était entièrement régénéré et les tissus mous présentaient du collagène plus mature et organisé. Dans les échantillons de contrôle, on a pu observer une décroissance régulière de l'interface implant-tissus mous par l'épithélium et la formation d'un sillon profond autour du col de l'implant. Ce sillon s'étendait jusqu'à la surface osseuse et il n'y avait que peu ou pas d'interaction directe des tissus mous ni d'intégration aux surfaces de contrôle. Les implants usinés au laser examinés après 8 semaines indiquaient un modèle différent d'interaction tissulaire. L'épithélium avait également produit un sillon au niveau du dessus des cols de ces implants. Cependant, dans la plupart des cas, le sillon ne descendait pas jusqu'à la surface osseuse mais s'arrêtait à une bande de tissus large de 300 à 700 µm qui était fixée à la base du col à surface microtexturée. Bien que la microtexture au laser s'étende jusqu'au sommet du col, la fixation de tissus mous ne s'est formée qu'au niveau de la partie inférieure du col de l'implant, où un « coin » stable de tissus mous était fixé à la fois au col de l'implant et à la surface osseuse. Cette organisation du sillon, de l'attache épithéliale et de l’attache des tissus mous était similaire à l'organisation structurelle de la « largeur biologique » qui a déjà été observée autour de dents et parfois autour d'implants.
Au total, 32 récessions gingivales bilatérales de classe Miller I ou II ont été sélectionnées et associées aléatoirement à des groupes de test et des groupes témoins. Le groupe témoin a reçu la SCTG, tandis que le groupe de test a été soumis à la technique chirurgicale modifiée. La profondeur de sondage (PD), le niveau d'attachement clinique relatif (RCAL), la récession gingivale (GR) et la largeur de tissus kératinisés (KT) ont été mesurés respectivement 2 semaines avant et 6 mois après l'intervention chirurgicale.

 

Résultats :
Au bout de 6 mois, les deux procédures conduisent à une hausse de tous les paramètres évalués. Les comparaisons inter-groupes effectuées par test de la somme des rangs de Mann-Whitney n'ont révélé aucune différence statistiquement significative en termes de gain de CAL, de réduction de PD et d'augmentation de KT entre le stade initial et l'évaluation à 6 mois. Toutefois, une réduction de GR statistiquement plus significative a été constatée en faveur de la technique modifiée (P = 0,002). Le pourcentage de couverture des racines était de 79 % pour le groupe test et 63,9 % pour le groupe témoin.

 

Conclusion :
Nous en concluons que la technique modifiée est mieux adaptée aux procédures de couverture des racines en association avec l’ADMG, car elle produit statistiquement des résultats cliniques significativement meilleurs que la technique traditionnelle.

 

© J Periodontol 2004;75:1350-1356

Randall J. Harris

 

Contexte :
L'obtention d'une couverture des racines qui soit prévisible et esthétique est devenue un objectif important. Or, il est à déplorer que seule une quantité limitée d'informations soit disponible sur les résultats à long terme des procédures de couverture des racines. Cette étude avait donc pour objectif d'évaluer la couverture des racines à court et à long terme obtenue avec une matrice dermique acellulaire et un greffon sous-épithélial.

 

Aucune complication ni infection n'a été observée au cours de l'expérience. Les examens histologiques après 2 et 4 semaines ont révélé la formation immature de tissus mous autour de tous les implants et peu d'interaction épithéliale avec la surface des implants dans la mesure où l'épithélium ne s'était pas régénéré à la surface des implants après 2 semaines. Aucune relation évidente entre l'épithélium et l'implant n'a pu être observée après 4 semaines. Les échantillons de 8 semaines ont révélé des tissus épithéliaux et des tissus mous plus matures. Dans ces échantillons, l'épithélium s'était entièrement régénéré et les tissus mous présentaient du collagène plus mature et organisé. Dans les échantillons de contrôle, on a pu observer une décroissance régulière de l'interface implant-tissus mous par l'épithélium et la formation d'un sillon profond autour du col de l'implant. Ce sillon s'étendait jusqu'à la surface osseuse et il n'y avait que peu ou pas d'interaction directe des tissus mous ni d'intégration aux surfaces de contrôle. Les implants usinés au laser examinés après 8 semaines indiquaient un modèle différent d'interaction tissulaire. L'épithélium avait également produit un sillon au niveau du dessus des cols de ces implants. Cependant, dans la plupart des cas, le sillon ne descendait pas jusqu'à la surface osseuse mais s'arrêtait à une bande de tissus large de 300 à 700 µm qui était fixée à la base du col à surface microtexturée. Bien que la microtexture au laser s'étende jusqu'au sommet du col, la fixation de tissus mous ne s'est formée qu'au niveau de la partie inférieure du col de l'implant, où un « coin » stable de tissus mous était fixé à la fois au col de l'implant et à la surface osseuse. Cette organisation du sillon, de l'attache épithéliale et de l’attache des tissus mous était similaire à l'organisation structurelle de la « largeur biologique » qui a déjà été observée autour de dents et parfois autour d'implants.
Une analyse de puissance a priori a permis de déterminer que 25 était une taille d'échantillon adéquate pour chaque groupe étudié. Vingt-cinq patients traités par matrice dermique acellulaire ou par greffon sous-épithélial pour la couverture des racines ont été inclus dans cette étude. Les résultats à court terme (moyenne de 12,3 à 13,2 semaines) et à long terme (moyenne de 48,1 à 49,2 mois) ont été comparés.

 

Divers facteurs complémentaires ont été évalués afin de déterminer s'ils étaient de nature à influer sur les résultats. Cette étude était une analyse rétrospective portant sur des patients venus en consultation parodontale privée. Les patients n'ont pas été répartis par groupes de traitement de façon aléatoire.

 

Résultats :
Les couvertures moyennes des racines sont statistiquement similaires entre la matrice dermique acellulaire à court terme (93,4 %), la greffe sous-épithéliale à court terme (96,6 %) et la greffe sous-épithéliale à long terme (97,0 %). Ces trois procédures donnent lieu à des résultats statistiquement plus élevés que la couverture moyenne des racines obtenue avec la matrice dermique acellulaire sur le long terme (65,8 %). Des résultats similaires ont été relevés pour les variations intervenues dans la récession.

 

Une profondeur de sondage inférieure et une moindre croissance des tissus kératinisés ont été obtenues avec la matrice dermique acellulaire par rapport au greffon sous-épithélial. Aucun des facteurs évalués n'a produit de résultats statistiques significativement meilleurs avec la greffe dermique acellulaire plutôt qu'avec le greffon sous-épithélial.

 

En revanche, les cas à long terme pour lesquels plusieurs défauts ont été traités avec une matrice dermique acellulaire montrent une couverture moyenne des racines (70,8 %) supérieure à la couverture moyenne des racines observée sur les cas à long terme où un seul défaut a été traité via une matrice dermique acellulaire (50,0 %).

 

Conclusions :
Les résultats moyens obtenus avec le greffon sous-épithélial sont plus stables dans le temps que les moyennes obtenues avec une matrice dermique acellulaire. Toutefois, les résultats ne sont pas universels. Dans 32,0 % des cas traités avec une matrice dermique acellulaire, les résultats se sont améliorés ou sont demeurés stables dans le temps. 

 

© J Periodontol 2004;75:734-743

James G. Woodyard, Henry Greenwell, Margaret Hill, Connie Drisko, John M. Iasella et James Scheetz

 

Contexte :
L'objectif principal de cet essai clinique contrôlé randomisé en aveugle était de comparer la technique du lambeau de positionnement coronaire (CPF) associé à une allogreffe de matrice dermique acellulaire (MDA) avec la technique CPF seule, afin de déterminer leurs effets respectifs sur l'épaisseur gingivale et le pourcentage de couverture des racines.

 

Aucune complication ni infection n'a été observée au cours de l'expérience. Les examens histologiques après 2 et 4 semaines ont révélé la formation immature de tissus mous autour de tous les implants et peu d'interaction épithéliale avec la surface des implants dans la mesure où l'épithélium ne s'était pas régénéré à la surface des implants après 2 semaines. Aucune relation évidente entre l'épithélium et l'implant n'a pu être observée après 4 semaines. Les échantillons de 8 semaines ont révélé des tissus épithéliaux et des tissus mous plus matures. Dans ces échantillons, l'épithélium s'était entièrement régénéré et les tissus mous présentaient du collagène plus mature et organisé. Dans les échantillons de contrôle, on a pu observer une décroissance régulière de l'interface implant-tissus mous par l'épithélium et la formation d'un sillon profond autour du col de l'implant. Ce sillon s'étendait jusqu'à la surface osseuse et il n'y avait que peu ou pas d'interaction directe des tissus mous ni d'intégration aux surfaces de contrôle. Les implants usinés au laser examinés après 8 semaines indiquaient un modèle différent d'interaction tissulaire. L'épithélium avait également produit un sillon au niveau du dessus des cols de ces implants. Cependant, dans la plupart des cas, le sillon ne descendait pas jusqu'à la surface osseuse mais s'arrêtait à une bande de tissus large de 300 à 700 µm qui était fixée à la base du col à surface microtexturée. Bien que la microtexture au laser s'étende jusqu'au sommet du col, la fixation de tissus mous ne s'est formée qu'au niveau de la partie inférieure du col de l'implant, où un « coin » stable de tissus mous était fixé à la fois au col de l'implant et à la surface osseuse. Cette organisation du sillon, de l'attache épithéliale et de l’attache des tissus mous était similaire à l'organisation structurelle de la « largeur biologique » qui a déjà été observée autour de dents et parfois autour d'implants.
Vingt-quatre sujets atteints d'une récession buccale de classe Miller I ou II de 3 mm ont été traités par CPF plus MDA, ou par méthode CPF seule. Plusieurs sites de récession supplémentaires ont été traités avec la même procédure de lambeau et tous les sites ont été étudiés pendant 6 mois. L'épaisseur des tissus a été mesurée à la base du sillon et au niveau de la jonction mucogingivale de chaque dent au moyen d'un appareil de mesure de l'épaisseur gingivale à ultrasons SDM.

 

Résultats :
Pour les sites MDA, la récession moyenne initiale de 3,46 mm a été réduite à 0,04 mm avec une couverture de défaut de 3,42 mm, soit 99 % (P <0,05). Pour le groupe CPF, la récession moyenne initiale de 3,27 mm a été réduite à 1,08 mm avec une couverture de défaut de 2,19 mm, soit 67 % (P <0,05). La différence entre les groupes ADM et CPF est statistiquement significative (P <0,05). L'épaisseur des tissus mous marginaux a été augmentée de 0,40 mm (P <0,05) pour le groupe MDA, alors qu'elle est restée sensiblement identique pour le groupe CPF.

 

L'augmentation des tissus kératinisés est de 0,81 mm pour le groupe MDA (P <0,05), contre 0,33 mm pour le groupe CPF (P >0,05). Aucune couverture supplémentaire des racines n'a été obtenue en raison d'un attachement fluctuant entre 2 et 6 mois pour chaque groupe.

 

Conclusions :
Le traitement avec un FCP plus une allogreffe MDA augmente significativement l'épaisseur gingivale en comparaison avec la technique FCP seule. La couverture du défaut récessif a été significativement améliorée par l'usage de MDA. 

 

© J Periodontol 2004; 75:44-56

Ricardo Gapski, Christopher Allen Parks et Hom-Lay Wang

 

Contexte :
De nombreuses études cliniques ont révélé l'efficacité de la matrice dermique acellulaire (ADM) dans le traitement des défauts mucoginvivaux. Le but de cette méta-analyse était de comparer l'efficacité de la couverture des racines (RC) sur base d’ADM et l’augmentation par ADM de tissus kératinisés lors des chirurgies mucogingivales couramment pratiquées.

 

Aucune complication ni infection n'a été observée au cours de l'expérience. Les examens histologiques après 2 et 4 semaines ont révélé la formation immature de tissus mous autour de tous les implants et peu d'interaction épithéliale avec la surface des implants dans la mesure où l'épithélium ne s'était pas régénéré à la surface des implants après 2 semaines. Aucune relation évidente entre l'épithélium et l'implant n'a pu être observée après 4 semaines. Les échantillons de 8 semaines ont révélé des tissus épithéliaux et des tissus mous plus matures. Dans ces échantillons, l'épithélium s'était entièrement régénéré et les tissus mous présentaient du collagène plus mature et organisé. Dans les échantillons de contrôle, on a pu observer une décroissance régulière de l'interface implant-tissus mous par l'épithélium et la formation d'un sillon profond autour du col de l'implant. Ce sillon s'étendait jusqu'à la surface osseuse et il n'y avait que peu ou pas d'interaction directe des tissus mous ni d'intégration aux surfaces de contrôle. Les implants usinés au laser examinés après 8 semaines indiquaient un modèle différent d'interaction tissulaire. L'épithélium avait également produit un sillon au niveau du dessus des cols de ces implants. Cependant, dans la plupart des cas, le sillon ne descendait pas jusqu'à la surface osseuse mais s'arrêtait à une bande de tissus large de 300 à 700 µm qui était fixée à la base du col à surface microtexturée. Bien que la microtexture au laser s'étende jusqu'au sommet du col, la fixation de tissus mous ne s'est formée qu'au niveau de la partie inférieure du col de l'implant, où un « coin » stable de tissus mous était fixé à la fois au col de l'implant et à la surface osseuse. Cette organisation du sillon, de l'attache épithéliale et de l’attache des tissus mous était similaire à l'organisation structurelle de la « largeur biologique » qui a déjà été observée autour de dents et parfois autour d'implants.
La méta-analyse a été limitée à des essais cliniques randomisés (ECR). Les articles du 1er janvier 1990 à octobre 2004 relatifs à l’ADM ont été recherchés via la base de données MEDLINE de la National Library of Medicine et le répertoire d’essais spécialisés du Cochrane Oral Health Group, ainsi que par le biais d’une recherche manuelle des publications et comptes-rendus récents. Les études pertinentes ont été identifiées, classifiées de façon indépendante, et les données moyennes de chacune d’elles ont été pondérées en conséquence. Les résultats sélectionnés ont été analysés à l'aide d'un logiciel de méta-analyse. Les estimations significatives dérivées des effets du traitement appliqué lors des différents essais ont été évaluées au moyen d’un test d'hétérogénéité de Cochran.

 

Résultats :

 

  • Les études ECR permettant de compiler les données sont rares. En résumé, huit ECR répondant aux critères d'inclusion ont été identifiées parmi la sélection. On recense quatre études comparatives MDA/greffe de tissu conjonctif pour la couverture des racines, deux études comparatives MDA/lambeau d'avancement coronaire (CAF) pour la couverture des racines et deux études comparatives MDA/greffe gingivale libre en augmentation de tissus kératinisés.
  • Aucune différence statistique significative n'existe entre les groupes, quels que soient les résultats mesurés (couverture de récession, formation de tissus kératinisés, profondeur au sondage et niveau d'attachement clinique).
  • La majorité des analyses ont démontré des niveaux modérés à élevés d'hétérogénéité. 4) Les valeurs d'hétérogénéité trouvées dans ces études ont permis de dégager certaines tendances :
    • Trois études sur quatre favorisent le groupe MDA-RC pour la couverture de récession ;
    • Une greffe de tissu conjonctif a tendance à accroître la formation de tissus kératinisés par rapport aux MDA (différence de 0,52 mm ; P = 0,11) ;
    • Une tendance à l'accroissement de l'attachement clinique a été relevée lors de la comparaison des procédures MDA et CAF (différence de 0,56 mm ; P = 0,16).

 

Conclusions :
Les différences entre les types d'études et le manque de données empêchent le regroupement adéquat et complet des données qui permettrait une analyse plus exhaustive. Compte tenu des tendances présentées dans cette étude, il est donc nécessaire, pour corroborer nos conclusions, de poursuivre les études cliniques randomisées comparant les procédures MDA aux interventions chirurgicales mucogingivales classiques. Il est difficile de tirer tout enseignement autre que les conclusions provisoires de cette méta-analyse de MDA pour la chirurgie mucogingivale, en raison notamment des lacunes que présentent les essais existants en termes de conception et de compte rendu.

 

© J Periodontol 2005;76:1814-1822.

A. Santos, G. Goumenos et A. Pascual

 

Contexte :
Différents tissus mous déficients peuvent être traités par le biais d'une grande variété d'interventions chirurgicales. Ces techniques nécessitent pour la plupart d'utiliser la zone palatale comme site donneur. Un greffon dermique acellulaire substituable au tissu palatal donneur a récemment fait son apparition.

 

Aucune complication ni infection n'a été observée au cours de l'expérience. Les examens histologiques après 2 et 4 semaines ont révélé la formation immature de tissus mous autour de tous les implants et peu d'interaction épithéliale avec la surface des implants dans la mesure où l'épithélium ne s'était pas régénéré à la surface des implants après 2 semaines. Aucune relation évidente entre l'épithélium et l'implant n'a pu être observée après 4 semaines. Les échantillons de 8 semaines ont révélé des tissus épithéliaux et des tissus mous plus matures. Dans ces échantillons, l'épithélium s'était entièrement régénéré et les tissus mous présentaient du collagène plus mature et organisé. Dans les échantillons de contrôle, on a pu observer une décroissance régulière de l'interface implant-tissus mous par l'épithélium et la formation d'un sillon profond autour du col de l'implant. Ce sillon s'étendait jusqu'à la surface osseuse et il n'y avait que peu ou pas d'interaction directe des tissus mous ni d'intégration aux surfaces de contrôle. Les implants usinés au laser examinés après 8 semaines indiquaient un modèle différent d'interaction tissulaire. L'épithélium avait également produit un sillon au niveau du dessus des cols de ces implants. Cependant, dans la plupart des cas, le sillon ne descendait pas jusqu'à la surface osseuse mais s'arrêtait à une bande de tissus large de 300 à 700 µm qui était fixée à la base du col à surface microtexturée. Bien que la microtexture au laser s'étende jusqu'au sommet du col, la fixation de tissus mous ne s'est formée qu'au niveau de la partie inférieure du col de l'implant, où un « coin » stable de tissus mous était fixé à la fois au col de l'implant et à la surface osseuse. Cette organisation du sillon, de l'attache épithéliale et de l’attache des tissus mous était similaire à l'organisation structurelle de la « largeur biologique » qui a déjà été observée autour de dents et parfois autour d'implants.
Cette étude décrit la technique chirurgicale d'augmentation gingivale et de couverture des racines, ainsi que les résultats de 12 cas cliniques. Un comparatif entre les trois types classiques d'intervention mucogingivale pour la couverture des racines est également présenté.

 

Résultats :
D'après les résultats constatés sur les 12 patients et les 26 surfaces dénudées, le greffon dermique acellulaire permet d'obtenir une couverture de racines moyenne de 74 %. Treize surfaces dénudées sur 26 présentent une couverture complète des racines. L'augmentation des tissus kératinisés est en moyenne de 1,19 mm. Il semble que les résultats de ces cas soient stables sur le long terme.

 

Conclusion :
La technique proposée de couverture des racines au moyen d'un greffon dermique acellulaire peut être une bonne alternative aux greffes de tissus mous pour la couverture des racines et devrait faire partie de notre arsenal de chirurgie plastique parodontale.

 

© J Periodontol 2005;76:1982-1990.

A. Hirsch, M. Goldstein, J. Goultschin, B.D. Boyan & Z. Schwartz

 

Contexte :
La couverture des racines exposées par la récession gingivale est l'un des principaux objectifs de la chirurgie reconstructrice parodontale. Une grande variété de procédures de greffage mucogingival sont disponibles. Néanmoins, l'efficacité à long terme de ces procédures n'est pas encore clairement établie. Cette étude compare l'efficacité, 2 ans après l'opération, d'allogreffes à base de matrice dermique acellulaire sous-pédiculaire à celle d'autogreffes à base de tissus conjonctifs sous-épithéliaux appliquées à la couverture des racines.

 

Aucune complication ni infection n'a été observée au cours de l'expérience. Les examens histologiques après 2 et 4 semaines ont révélé la formation immature de tissus mous autour de tous les implants et peu d'interaction épithéliale avec la surface des implants dans la mesure où l'épithélium ne s'était pas régénéré à la surface des implants après 2 semaines. Aucune relation évidente entre l'épithélium et l'implant n'a pu être observée après 4 semaines. Les échantillons de 8 semaines ont révélé des tissus épithéliaux et des tissus mous plus matures. Dans ces échantillons, l'épithélium s'était entièrement régénéré et les tissus mous présentaient du collagène plus mature et organisé. Dans les échantillons de contrôle, on a pu observer une décroissance régulière de l'interface implant-tissus mous par l'épithélium et la formation d'un sillon profond autour du col de l'implant. Ce sillon s'étendait jusqu'à la surface osseuse et il n'y avait que peu ou pas d'interaction directe des tissus mous ni d'intégration aux surfaces de contrôle. Les implants usinés au laser examinés après 8 semaines indiquaient un modèle différent d'interaction tissulaire. L'épithélium avait également produit un sillon au niveau du dessus des cols de ces implants. Cependant, dans la plupart des cas, le sillon ne descendait pas jusqu'à la surface osseuse mais s'arrêtait à une bande de tissus large de 300 à 700 µm qui était fixée à la base du col à surface microtexturée. Bien que la microtexture au laser s'étende jusqu'au sommet du col, la fixation de tissus mous ne s'est formée qu'au niveau de la partie inférieure du col de l'implant, où un « coin » stable de tissus mous était fixé à la fois au col de l'implant et à la surface osseuse. Cette organisation du sillon, de l'attache épithéliale et de l’attache des tissus mous était similaire à l'organisation structurelle de la « largeur biologique » qui a déjà été observée autour de dents et parfois autour d'implants.
Cent un (101) patients ont été traités avec des allogreffes de matrice dermique (moyenne d'âge : 28,4 ± 0,7 ans ; récession moyenne : 4,2 mm) et 65 patients par une greffe de tissus conjonctifs (moyenne d'âge : 30,1 ± 1,4 ans ; récession moyenne : 4,9 mm). Tous les patients ont subi une évaluation parodontale et une préparation préopératoire complètes, y compris des instructions en matière d'hygiène bucco-dentaire, un détartrage et un surfaçage radiculaire.

 

Les racines exposées ont été parfaitement aplanies et recouvertes au moyen d'un greffon sans autre traitement ni conditionnement radiculaire. Aucune différence d'âge moyen, de temps de suivi ou de sexe n'existe entre les deux groupes. Les patients ont été examinés périodiquement entre 1 et 2 ans. Les récessions résiduelles et les défauts de couverture ont été évalués.

 

Résultats :
La récession radiculaire résiduelle moyenne mesurée après couverture des racines au moyen d'une allogreffe à base de matrice dermique acellulaire est de 0,2 ± 0,04 mm, pour un défaut de couverture de 95,9 ± 0,9 %. La fréquence des défauts de couverture s'élève à 82,2 %. La couverture des racines est de 98,8 % ± 0,2 %, d'où une fréquence de couverture des racines de 100 %. Le gain en gencive kératinisée est de 2,2 ± 0,04 mm et le gain d'attachement de 4,5 ± 0,1 mm par patient.

 

Les autogreffes de tissus conjonctifs ont donné lieu à une récession radiculaire résiduelle moyenne de 0,1 ± 0,04 mm, avec un pourcentage de couverture des défauts de 97,8 % ± 0,6 %, ainsi qu'une fréquence de couverture des défauts de 95,4 %. La couverture des racines est de 99,1% ± 0,2 % et la fréquence de couverture des racines de 100 %. Le gain en gencive kératinisée est de 3,0 ± 0,1 mm et le gain d'attachement de 5,3 ± 0,2 mm par patient.

 

Aucune différence significative de récession finale ou de couverture des racines n'a été constatée entre les deux méthodes de traitement. En revanche, les autogreffes ont entraîné une augmentation significative en termes de couverture des défauts, de gain gingival kératinisé, de gain d'attachement et de profondeur de sondage résiduelle. Les résultats cliniques se sont avérés stables pendant la période de suivi de 2 ans.

 

Conclusions :
Ces résultats indiquent que la couverture des racines par des allogreffes à base de matrice dermique acellulaire sous-pédiculaire ou d'autogreffes à base de tissus conjonctifs sous-épithéliaux est une procédure très prévisible et qui reste stable pendant une période post-opératoire de 2 ans. Toutefois, les autogreffes ont entraîné une augmentation significative en termes de couverture des défauts, de gain gingival kératinisé, de gain d'attachement et de profondeur de sondage résiduelle.

 

© J Periodontol 2005;76:1323-1328.

Terrence J Griffin, Susan A Banjar et Wai S Cheung, DDS, MS

 

Résumé :
Les tatouages à l'amalgame réalisés sur la gencive et les muqueuses peuvent poser des problèmes esthétiques et entraver le contact surface/os au niveau des sites implantaires. Deux cas cliniques ont servi à illustrer l'efficacité des allogreffes à base de matrice dermique acellulaire pour le traitement de ces lésions. Des résultats très esthétiques ont été obtenus moyennant un inconfort et des complications post-opératoires minimales grâce à la mise en place d'un site chirurgical ou d'une procédure supplémentaire à titre préventif.

 

© Compendium 2005 ; 26:853-859.

Antonieta De Queiroz Córtes, Angela Guimara Martins, Francisco H. Nociti Jr., Antonio Wilson Sallum, Marcio Z. Casati et Enilson A. Sallum

 

Contexte :
Cette étude a pour but d'évaluer cliniquement le traitement de récessions gingivales de classe I par la technique de lambeau de positionnement coronaire avec ou sans allogreffe à base de matrice dermique acellulaire (MDA).

 

Aucune complication ni infection n'a été observée au cours de l'expérience. Les examens histologiques après 2 et 4 semaines ont révélé la formation immature de tissus mous autour de tous les implants et peu d'interaction épithéliale avec la surface des implants dans la mesure où l'épithélium ne s'était pas régénéré à la surface des implants après 2 semaines. Aucune relation évidente entre l'épithélium et l'implant n'a pu être observée après 4 semaines. Les échantillons de 8 semaines ont révélé des tissus épithéliaux et des tissus mous plus matures. Dans ces échantillons, l'épithélium s'était entièrement régénéré et les tissus mous présentaient du collagène plus mature et organisé. Dans les échantillons de contrôle, on a pu observer une décroissance régulière de l'interface implant-tissus mous par l'épithélium et la formation d'un sillon profond autour du col de l'implant. Ce sillon s'étendait jusqu'à la surface osseuse et il n'y avait que peu ou pas d'interaction directe des tissus mous ni d'intégration aux surfaces de contrôle. Les implants usinés au laser examinés après 8 semaines indiquaient un modèle différent d'interaction tissulaire. L'épithélium avait également produit un sillon au niveau du dessus des cols de ces implants. Cependant, dans la plupart des cas, le sillon ne descendait pas jusqu'à la surface osseuse mais s'arrêtait à une bande de tissus large de 300 à 700 µm qui était fixée à la base du col à surface microtexturée. Bien que la microtexture au laser s'étende jusqu'au sommet du col, la fixation de tissus mous ne s'est formée qu'au niveau de la partie inférieure du col de l'implant, où un « coin » stable de tissus mous était fixé à la fois au col de l'implant et à la surface osseuse. Cette organisation du sillon, de l'attache épithéliale et de l’attache des tissus mous était similaire à l'organisation structurelle de la « largeur biologique » qui a déjà été observée autour de dents et parfois autour d'implants.
Treize patients présentant des récessions gingivales bilatérales comparables de classe Miller I (3,0 mm) ont été sélectionnés. Les défauts ont été associés au hasard à l'un des traitements : lambeau de positionnement coronaire et matrice dermique acellulaire (groupe MDA), ou lambeau de positionnement coronaire seul (groupe CPF).

 

Les paramètres cliniques considérés étaient la profondeur de sondage (PD), le niveau d'attachement clinique (CAL), la hauteur de récession (RH), la largeur de récession (RW), la hauteur des tissus kératinisés (HKT), l'épaisseur des tissus kératinisés (TKT), l'indice de plaque dentaire (PI) et l'indice gingival (IG). Les mesures ont été effectuées avant les interventions, ainsi qu'au bout de 6 mois.

 

Résultats :
La récession initiale moyenne était respectivement de 3,4 mm pour le groupe MDA et de 3,5 mm pour le groupe CPF. Au bout de 6 mois, les deux traitements ont entraîné une couverture des racines significative (P <0,01), atteignant une moyenne de 2,6 mm (76 %) pour le groupe MDA et 2,5 mm (71 %) pour le groupe CPF.

 

La différence constatée entre les traitements du point de vue de la réduction de la récession n'est pas statistiquement significative. Aucune différence statistiquement significative n'existe entre les traitements du point de vue des facteurs PD, CAL, RH, RW et HKT. Toutefois, le gain moyen de TKT est de 0,7 mm pour le groupe MDA et de 0,2 mm pour le groupe CPF (P <0,01).

 

Conclusion :
On peut en conclure que les deux techniques permettent d'obtenir une couverture des racines significative dans les récessions gingivales de classe I, mais qu'une épaisseur supérieure des tissus kératinisés peut être atteinte avec la MDA.

 

© J Periodontol 2004;75:1137-1144

Stuart Froum, DDS, Sang-Choon Cho, DDS, Nicolas Elian, DDS, Edwin Rosenberg, DDS, Michael Rohrer, DDS et Dennis Tarnow, DDS

 

Le but de cette étude pilote était d'évaluer l'effet produit sur la guérison des alvéoles d’extraction lorsqu'une hydroxyapatite absorbable (AH) et une hydroxyapatite résorbable d’origine bovine (ABB), recouvertes d'une allogreffe à base de matrice dermique acellulaire (ADMA) ou d’une barrière membraneuse en polytétrafluoroéthylène expansé (ePTFE), sont laissées exposées à la cavité buccale. Après extraction dentaire, 16 alvéoles sélectionnées au total sur 15 patients présentant des déficiences de plaque buccale de 5 mm ont été réparties aléatoirement en 4 groupes de traitement :

 

  • AH recouverte d'ADMA,
  • AH recouverte d'une membrane en ePTFE,
  • ABB recouverte d'ADMA, et
  • ABB recouverte d'une membrane en ePTFE.

 

Aucune couverture primaire n'a été tentée ni obtenue sur aucune des 16 alvéoles traitées. Six à 8 mois après l'extraction, au moment de la pose des implants, des échantillons histologiques ont été prélevés sur les sites de traitement. Après traitement, ces échantillons ont été colorés au bleu de Stévenel ou au réactif de van Gieson, puis soumis à l'analyse histomorphométrique.

 

La présence d'os vital, de tissus conjonctifs, de moelle osseuse et de particules de greffe résiduelles a été signalée en pourcentage de l'échantillon total. L'os vital moyen compte respectivement pour 34,5 % (AH avec ADMA), 41,7 % (ABB avec ADMA), 27,6 % (ePTFE et AH) et 17,8 % (ePTFE et ABB). Le pourcentage moyen d'os vital mesuré dans les 8 alvéoles recouvertes par l'ADMA s'élève à 38 % contre 22 % dans les 8 alvéoles recouvertes de barrières membraneuses en ePTFE.

 

Compte tenu du faible nombre d'éprouvettes dans chacun des 4 groupes, aucune analyse statistique n'a pu être menée. Toutefois, dans cette étude pilote, les sites recouverts d'ADMA ont montré, dans les 6 à 8 mois après le traitement des alvéoles, une formation d'os vital plus importante que sur les sites recouverts d'ePTFE, quels que soient les matériaux de substitut osseux employés. Des recherches plus poussées se justifient afin de déterminer si ces résultats révèlent une différence similaire du contact os-implant après la pose d'implant.

 

© Implant Dent 2004;13:153-164

Haim Tal, Ofer Moses, Ron Zohar, Haya Meir et Carlos Nemcovsky

 

Contexte :
L'allogreffe à base de matrice dermique acellulaire (ADMA) s'applique avec succès comme substitut aux greffes de tissus conjonctifs (CTG) dans diverses interventions parodontales, y compris pour la couverture des racines. Cette étude a pour objet de comparer cliniquement l'efficacité des procédures ADMA et CTG lors du traitement de récessions gingivales de 4 mm.

 

Aucune complication ni infection n'a été observée au cours de l'expérience. Les examens histologiques après 2 et 4 semaines ont révélé la formation immature de tissus mous autour de tous les implants et peu d'interaction épithéliale avec la surface des implants dans la mesure où l'épithélium ne s'était pas régénéré à la surface des implants après 2 semaines. Aucune relation évidente entre l'épithélium et l'implant n'a pu être observée après 4 semaines. Les échantillons de 8 semaines ont révélé des tissus épithéliaux et des tissus mous plus matures. Dans ces échantillons, l'épithélium s'était entièrement régénéré et les tissus mous présentaient du collagène plus mature et organisé. Dans les échantillons de contrôle, on a pu observer une décroissance régulière de l'interface implant-tissus mous par l'épithélium et la formation d'un sillon profond autour du col de l'implant. Ce sillon s'étendait jusqu'à la surface osseuse et il n'y avait que peu ou pas d'interaction directe des tissus mous ni d'intégration aux surfaces de contrôle. Les implants usinés au laser examinés après 8 semaines indiquaient un modèle différent d'interaction tissulaire. L'épithélium avait également produit un sillon au niveau du dessus des cols de ces implants. Cependant, dans la plupart des cas, le sillon ne descendait pas jusqu'à la surface osseuse mais s'arrêtait à une bande de tissus large de 300 à 700 µm qui était fixée à la base du col à surface microtexturée. Bien que la microtexture au laser s'étende jusqu'au sommet du col, la fixation de tissus mous ne s'est formée qu'au niveau de la partie inférieure du col de l'implant, où un « coin » stable de tissus mous était fixé à la fois au col de l'implant et à la surface osseuse. Cette organisation du sillon, de l'attache épithéliale et de l’attache des tissus mous était similaire à l'organisation structurelle de la « largeur biologique » qui a déjà été observée autour de dents et parfois autour d'implants.
Sept patients présentant des lésions récessives bilatérales ont participé à l'étude. Quatorze dents présentant des récessions gingivales de 4 mm ont été traitées aléatoirement au moyen de greffes ADMA ou CTG recouvertes de lambeaux d'avancement coronaire. La récession, la profondeur de sondage et la largeur des tissus kératinisés ont été mesurées avant l'opération, puis 12 mois après celle-ci. Les variations de ces paramètres cliniques ont été calculées au sein des groupes, puis comparées entre ces groupes et analysées statistiquement.

 

Résultats :
La récession initiale, la profondeur de sondage et la largeur des tissus kératinisés étaient similaires pour les deux groupes. À 12 mois, le gain de couverture des racines s'élève à 4,57 mm (89,1 %) contre 4,29 mm (88,7 %) (P = NS). Le gain en tissus kératinisés est de 0,86 mm (36 %) contre 2,14 mm (107 %) (P <0,05) pour les greffes ADMA et CTG respectivement. La profondeur de sondage reste inchangée (0,22 mm/0 mm), indifféremment d'un groupe à l'autre.

 

Conclusions :
Les défauts récessifs peuvent être résolus à l'aide de greffes ADMA ou CTG, sans aucune différence pratique. Toutefois, la méthode CTG permet un gain significativement plus élevé de gencive kératinisée. 

 

© J Periodontol 2002;73:1405-1411



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